Arrêt de travail et burn out chez les jeunes
L'article récent paru dans Challenges qui affiche le sujet du burn out chez les jeunes salariés comme une nouveauté dans la période post Covid m'a interrogé sur cette problématique. Je me souvien en 2016 avoir entendu avec surprise que de jeunes collègues de ma fille qui sortait juste d'Ecole de Commerce faisaient des burn out en premier emploi. Mon premier reflexe était la surprise car le burn out en entreprise était pour moi plutôt un phénomène lié au surmenage, surplus de résponsabilités, typiquement dans les tranches d'ages 40 ans et plus. J'ai tout de suite interprêté cette nouvelle en 2016, 4 ans avant le Covid comme une alerte significative sur la situation des jeunes. Au début de ma carrière, en 1990 la notion de burn out était exceptionnelle et je n'ai jamais croisé de moins de 35 ans dans cette état. Si les jeunes avec l'élan et l'énergie de la jeunesse se trouvent dans ce niveau de détresse dès le premier emploi, il doit y avoir un mal plus profond.
Cet article de Challenges note simplement que le nombre croissant de burn outs se transforme finalement en statistiques d'arrêt de travail.
Dans ce post linkedin une jeune qui exprime son vécu du burn out "La jeunesse c’est aussi des jeunes filles et des jeunes garçons qui essaient de se trouver une place dans la société, qui essaient de s’accepter, d’avoir confiance en eux et qui essaient de se forger un avenir, d’écrire leurs histoires."